Le trésor public du pays en pleine campagne présidentielle affiche des signaux au vert depuis peu.
L’économie locale dépend fortement du secteur pétrolier qui représente 20 % du PIB national, 87 % des exportations et 43 % des recettes publiques en 2020, et bien plus aujourd’hui en 2024. Les réserves de brut autour des champs de Doba sont de l’ordre d’un milliard de baril recouvrable comme le Sénégal en offshore.
C’était le consortium des américains Exxon mobile et chevron qui a initialement signé les accords avec l’état tchadien il y’ a 30 ans avec la banque mondiale qui assure l’assistance technique. L’institution bancaire participe aux côtés du Tchad, aux négociations afin d’aider le pays à mieux gérer sa nouvelle fortune afin que l’or noir brille pour les Tchadiano. Aussi, les investissements et la mise en production du brut tchadien sont les plus lourds et coûteux de l’histoire du pétrole en Afrique alors que 3,5 milliards de dollars entaient prévus au départ par le consortium.
Désormais, le pays s’est ressaisi et grâce à l’appui des partenaires techniques, gagne 15% des revenus issus de son brut pour une production déclinante rapportant 150 milliards de CFA par an. Le consortium initial chevron – exxon a cédé ses parts au semi – major britannique Savannah Energey et le gouvernement tchadien a renégocié plus de cinq fois les termes de partage des revenus du pétrole.
Keita IDRISSA
